System J’entends depuis quelques temps Des rumeurs, des bruits inquiétants Qui blessent nos cœurs de grands enfants Mais viendra l’moment où il faudra choisir son camp Pour nous, qui avons fait suer sang et eau Pour rester au top dans nos beaux bureaux Une balle dans la nuque c’est plus qu’il n’en faut Maintenant qu’on est passé maître dans l’art de tuer à coups de stylo Ho non, on ne menace personne Tant que personne ne menace nos stocks-options Alors restez calme, laissez-vous porter Par hom mani mani padme hom, quelle douce mélopée Un chant lent et répétitif, L’individu se perd dans le collectif A ceux qui doutent je dis « gardez la foi Croyez-en moi, il y a une vie après l’achat » Number one et maîtres du monde Si propres sur les écrans, polis sur les ondes Mais le temps presse, voyez nos goitres Qui malgré tous nos efforts s’répandent et tombent par-dessus nos cravates La solution : une campagne ciblée De beaux gosses aux mâchoires carrées Pour un rôle de VRP super entraînés A travestir les mensonges en vérité En voilà un beau slogan A même de ne pas effrayer les gens Leur faire peur trop souvent C’est pas très, c’est pas très, c’est pas , c’est pas très commerçant ! Alors bien sûr, on a des armées Simple question de sécurité D’argent bien placé Mais c’est trop compliqué pour qu’on puisse vous expliquer Bref, il vous suffira de savoir Qu’dans la vie il y a le blanc et le noir Et que choisir ses amis C’est surtout choisir ses profits… Note : Au début et à la fin de ce morceau nous avons calé un sample d’un film américain d’après guerre sorti en 1951 et réalisé par robert Wise : le jour où la terre s’arrêta Les paroles en V.O sortent de la bouche de Klaatu l’exta-terrestre lorsqu’il explique aux terriens à quoi ressemble son monde Même s’il s’agit d’un des rares films prônant un message pacifique en pleine période de guerre froide il nous a semblé intéressant de détourner le contenu pour l’imaginer comme un message publicitaire commandé par de grands capitaines d’industries pour expliquer que le monde qu’ils ont façonné est le bon ou en tout cas le moins pire We live in peace whitout arms or armys Secure in the knowledge that we are free from agressions and war Free to pursue more profitable entreprises We do not pretend to have achieve perfection But we do have a system, a system, and it works

B.M.A Bonjour merci au revoir Dans ma guérite grise Je crois la France qui se barre Cinq heures dans les bouchons ça les électrise Je vis des trucs incroyables De quoi écrire un best-seller Alors je me mets à table Pendant qu’ils paient, ils accélèrent Pas plus tard qu’hier le sosie de Michel Drucker Arrosait copieusement ses gosses sur la banquette arrière De noms d’oiseaux bien sentis De baffes à faire trembler ces chères petits Devant mon air incrédule Il conclut sans un scrupule Je m’en fous c’est pas les miens qui m’dit c’est pas les miens… Je m’en fous c’est pas les miens qui m’dit c’est pas les miens… Refrain : A voir passer les pros du klaxon Qui sont comme autant de larrons en foire Moi je me dit à quoi bon Ce sera bonjour, merci, au revoir Bonjour, Merci, Au revoir Bonjour, Merci, Au revoir Je ne suis qu’une formalité de plus A expédier D’ailleurs j’en demande pas plus Trois mots j’ai oublier Noyé dans le flot continu De vieux tacots exigues J’ai senti la main de dieu En serrant celle d’un fou furieu Chef d’une bande pour qui la route Est un show dont ils sont les stars Il transcende le tunning Et l’élève au rang d’art De meeting en réunions 210d.b de techno à fond Petites pépés, grosses cylindrées Je suis adopté Pour mon trentième anniversaire J’ai eu les clefs d’un bolide blanc Et le Mad Max peint sur les portières Me soutient inconsciemment La dedans tu crains plus rien qui m’dit tu crains plus rien La dedans tu crains plus rien qui m’dit tu crains plus rien Refrain Ad Lib : Un regard en arrière Elle est loin ma vie d’avant Moi qui était tellement fier De ne pas être derrière un volant Enfin libre comme l’air Libre de ne plus s’arrêter Foncer tête la première Foncer sans rien regretter Un regard en arrière Elle est loin ma vie d’avant Moi qui était tellement fier De ne pas être derrière un volant Enfin libre comme l’air Libre de ne plus s’arrêter Foncer tête la première Foncer sans rien regretter

Je m’éteins Je m’éteins… 2, 3, 4… plus rien Souffler le chaud et le froid, j’ai fais mon choix Souffler le froid et le chaud je fais mon show Braseros de la foule je brille de mille feux, cool ! Mais dans tes bras, zéro, nibe, nada, rien… Mais dans tes bras, zéro, nibe, nada, rien … Je m’éteins… Jamais tête brûlée, je m’éteins Ne pas brûler les étapes, je m’éteins Ne pas faire feu de tout bois, je m’éteins Et à ne jamais rougir, je m’éteins Jamais tout feu tout flammes, je m’éteins Ne pas brûler mes dernières cartouches, je m’éteins Et puisque fumer tue … alors… Je m’éteins Refrain : je m’éteins… je m’éteins Le genre de bois sans soif, à qui sans faire d’étincelles L’argent… brûle les doigts Jamais tête brûlée, je m’éteins Ne pas brûler les étapes, je m’éteins Ne pas faire feu de tout bois, je m’éteins Et à ne jamais rougir, je m’éteins Jamais tout feu tout flammes, je m’éteins Ne pas brûler mes dernières cartouches, je m’éteins Et puisque fumer tue … alors… Je m’éteins Refrain : je m’éteins… je m’éteins Ad Lib : je reste de glace Je reste de glace….

Petite mort A la maison, en déplacement, in door, VIP Ou aux quatre vents je sévis J’écume les bars j’écume de rage J’écluse aussi mon lot au passage Je me laisse porter par les courants Vivre la nuit pour mourir au jour naissant Et même dans ces moments là Celui que tu vois n’est plus vraiment moi Refrain Si tu savais j’ai la mort triste Et lorsque tu rallumes la lumière Qu’il n’y a plus que nous deux sur la piste Ce n’est qu’une autre nuit où je meurs les yeux ouverts Tel que tu me vois je suis souriant le verre à la main Mais depuis un quart d’heure déjà au moins C’est Zubro sur Zubro trois gramme dans chaque fouille Pour oublier que j’suis gauler comme Kermit la grenouille Et comme entretenir son foie doit Rester un luxe et non une fin en soit Je mets le holà chiquita mia Je mets le holà pour n’être plus qu’a toi Tel que tu me vois j’entreprends je me fonds je me fends D’un sourire à faire pâlir les mâcheurs de freedent Comme dirait le poète je botte le cul d’la mort en chantant Mais je ne sais pas chanter alors…. J’entreprends je me fonds je me fends D’un sourire à faire mouiller les ménagères de moins de cinquante ans Je deviens vulgaire tu en es sure Un peu mois de gras pour un peu plus de culture S’en suivront des anecdotes croustillantes Avec des vrais morceaux de vécu Schopenhauer j’ai tout lu Et Buzzati j’ai tout lu Et Pierre Bellemare… j’ai tout lu ! Refrain Il n’est pas trop tard pour s’aimer Il n’est pas trop tard pour s’élever Pour se laisser pousser des ailes Loin au dessus des prédateurs de saucisses cocktails Et tout là haut dans notre ciel Je serai celui et tu seras celle Et tout là haut dans notre ciel Je serai celui et tu seras celle Qui a fait de moi la lapin Aux piles Duracelle la pine à la main Qui a fait de moi la lapin Aux piles Duracelle la pine à la main Refrain Ad Lib : Corps a corps peau contre peau Ventre contre dos Corps a corps peau contre peau Gymnastique recto verso Corps a corps peau contre peau Ventre contre dos Corps a corps peau contre peau Gymnastique recto verso Trois minutes, un quart d’heure, une nuit, une semaine, une vie… Note : zubro est utilisé comme abréviation de Zubrowka qui est une marque de Vodka

TORO Toro vous êtes une femme sensible et émotive Ayant un énorme besoin de plaire et d’être aimée Toro dotée d’une nature physique aux formes pulpeuses et généreuses Ha vous savez jouer de vos charmes et adorer séduire ceux qui vous entourent En arborant des tenues qui vous mettent en valeur Et toro d’ailleurs faire les magasins est votre passe-temps favori Et vous n’oubliez jamais de penser à gâter votre famille Ha vous aimez tellement leur faire plaisir !! Vous épanouissant dans votre rôle de mère toujours à l’écoute de ses enfants Et dans celui d’épouse merveilleuse, si merveilleuse #Avec son mari ses ami(e)s ses enfants son amant… Toro vous voulez vivre le grand Amour fait d’affection et de tendresse Vous souhaitez partager vos émotions avec un homme Qui a les mêmes idées que vous sur l’avenir Toro vous attendez de lui qu’il est envie De s’investir sur le long terme mais aussi qu’il soit Tenace Patient Discret ET tendre Toro vous envisagez d’avoir une maison Décorée par vos soins Dont vous serez la propriétaire Ainsi que de nombreux enfants dont vous désirez faire le bonheur Toro les plus amoureuses pourront Ainsi profiter de la douceur du temps Ainsi que de la chaleur des nuits Pour passer des vacances idylliques avec l’élu de leur cœur Toro les célibataires quant à elles Auront de nombreux prétendants Subjuguer par vos charmes #Moi le premier #Vous allez voir c’est affligeant #Quelque soit votre age #De Muteen à Vingt Ans #En passant par Avantage #Approchez, approchez nous sommes les meilleurs sur le marché…alors #Approchez, approchez satisfaites ou remboursées #Que vous soyez grande petite brune blonde ou bien rousse #C’est l’amour qui frappe à votre porte c’est le bonheur qui est à vos trousse #Quand dans ma vie j’ai pas le moral #Quand dans ma vie tout est gris #J’ouvre les pages centrales #De Jeune et Jolie #L’horoscope, l’or au scalpel #Ton esprit sous ma tutelle #Le jour la nuit pour toi je suis #En connexion avec Voici Note :Toutes les phrases de ce texte qui ne sont pas marquées par un # sont tirées d’un numéro du magasine Avantage d’Août 2002 dans le dossier horoscope de l’été Et on a trouvé cela suffisamment évocateur pour le reprendre en entier. Les strophes de la fin viennent expliquer ce qui nous a sembler être une recette puisque le dossier portant sur les douze signes du zodiaque était composés d’essentiellement 5 ou 6 phrases constamment réutiliser pour les 12 signes

France-afrique Au service de la France J’en ai passé des nuits blanches Je suis l’œil, la vigilance, la lame qui tranche Dans le vif, aux ordres tacites de grises éminences Au service de la France Soldat de l’ombre en partance Madagascar, nouvelle guinée, Casamance Cameroun, Algérie, Pondichéry La France est un bien beau pays A la grande époque de Jean Bèdel Bokassa Pratiquer le meurtre, pratiquer l’anonymat La subversion, les coups bas Mais toujours au service de la France Refrain : Et c’est dans ce sens, ce sens Est-ce sensé ? Sans cesse dans ce sens Que je travaille au service de la France Ils ont eu les mots, Eu les crocs Usé de l’infamie Justifier ses absences je fais dans le pétrole, chérie ! J’opère en silence, double vie Je trompe amis comme ennemis, ma femme aussi Mais toujours au service de la France Mon silence est d’ores et déjà d’or et d’argent Emprunté aux contribuables Pas de bonne conscience à mes dépends Gauchistes !! tout le monde est coupable Fonctionnaire zélé d’une vieille femme apeurée Etriqué dans son costume de dame liberté Enfin jeune retraité, le drapeau sa fierté Je n’ai rien à regretter Refrain Note : La dernière partie de ce morceau est musicale sur un rythme et une mélodie à consonance africaine. Durant cette partie nous avons calé un sample d’un extrait d’un discours de François Mitterrand « Et c’est dans ce sens que la France participe aux efforts de l’Afrique, je le disais hier encore… »: Ils ont eu les mots, Eu les crocs Usé de l’infamie. Qui aurait cru pour la servir, Qu’ils opèreraient en silence ? Abdiquant face aux forces de l’empire Affligeant au peuple l’errance Qui aurait cru les voir mentir Et abusé de l’insouciance ? Les aurait on cru capable du pire ? Mais toujours au service de la France Ils ont eu les mots, Eu les crocs Usé de l’infamie Sans regret ni repos Aux ordres de l’oubli. Qui les aurait cru voir souffrir, Victime de leur impuissance ? Qui les aurait cru voir compatir ? Mais toujours au service de la France Ils ont eu, Les ont réduits à l’état de ne plus courir, Une soif de remords Que l’on ne peut assouvir. Qui les aurait cru voir trahir Et craché sur l’innocence ? Qui les aurait cru voir bondir ? Mais toujours au service de la France Ils ont eu les mots, Eu les crocs Usé de l’infamie Sans regret ni repos Aux ordres de l’oubli. Qui les aurait cru voir brandir Le drapeau de l’intelligence ? Qui les aurait cru voir servir Fièrement les couleurs de la France ?